Noi, l'AltrascuolA Unicobas, insieme ai soggetti europei che con noi condividono un'altra idea di scuola, vissuta come luogo di sperimentazione, di libertà e di creatività, in cui studenti e insegnanti procedono con passione per la cultura nella costruzione dei saperi critici, da tempo crediamo fondamentale costruire un'alternativa.
Per questo motivo abbiamo dato vita alla Federazione Europea del Sindacalismo Alternativo dell'Educazione (FESAL – E www.fesal.it), nata nel corso del primo FORUM EUROPEO dell'EDUCAZIONE presso l'università HUMBOLDT di Berlino nel settembre del 2003, mentre in contemporanea i ministri dell'educazione insieme ai rappresentanti del sindacato unico CES (Confederazione Europea dei Sindacati), autentica anomalia per un'Europa che voglia essere democratica e plurale, sottoscrivevano, rintanati in un albergo della capitale tedesca, la trasformazione della scuola in luogo di quiz a risposta multipla, decretando di fatto la loro definitiva abdicazione rispetto ad un'idea di scuola che costruisca nel confronto gli strumenti di comprensione della realtà necessari per il domani.
Il documento di Bologna pretende il doppio canale superiore, i crediti e i debiti, un'università frammentata e orientata al mercato del "non" lavoro.
Chi crede nella scuola ha un obbligo, battersi perché il mondo della politica respinga al mittente un documento capestro che mina irreversibilmente la libertà d'insegnamento dei docenti e di apprendimento degli studenti, lottare per costruire un soggetto di concreta solidarietà che origini unità d'azione tra quanti in Europa non hanno rinunciato al gusto del vivere la scuola, insegnanti e studenti, con passione e con entusiasmo.
Per questo motivo procediamo nella costruzione della FESAL – E, nella sua battaglia per un'altra scuola e per vedere riconosciuti in Europa quei diritti sindacali che dovrebbero essere parte integrante di una società democratica, ma che sono ancora lungi dall'essere ottenuti, condivisi, praticati.
Milano, 12 luglio '04
* Responsabile Relazioni Internazionali l'AltrascuolA Unicobas
La déclaration de Bologne du 19 juin 1999 s¹articule autour de 6 actions :
1. Un système de grades académiques
facilement «lisibles» et comparables, incluant la mise
en oeuvre du supplément au diplôme (un document joint à
un diplôme d¹études supérieures qui vise à
améliorer la "transparence" internationale et à faciliter
la reconnaissance académique et professionnelle des qualifications);
2. Un système essentiellement
fondé sur deux cycles : un premier cycle utile pour le marché
du travail d¹une durée d¹au moins 3 ans et un deuxième
cycle (Master) exigeant l'achèvement du premier cycle;
3. Un système d'accumulation
et de transfert des crédits (du type de l¹ECTS déjà
utilisé avec succès dans le cadre de Socrates-Erasmus);
4. La mobilité des
étudiants, des enseignants, et des chercheurs;
5. La coopération en matière
d'assurance de la qualité;
6. La dimension européenne
de l'enseignement supérieur.
Le processus vise donc à faire
converger les systèmes d'enseignement supérieur en Europe
vers un système plus transparent qui placerait les systèmes
nationaux diversifiés dans un cadre commun reposant sur trois
cycles - Licence/Bachelor, Master et Doctorat.
Lors de la conférence ministérielle
de Prague de 2002, les ministres ont fixé à l'espace européen
de l'enseignement supérieur l'objectif de répondre aux besoins
de l'éducation et la formation tout au long de la vie. Ils ont insisté
sur la participation des établissements d¹enseignement supérieurs
et des étudiants (essentiellement au travers de leurs associations
représentatives) au processus ainsi que sur la promotion de l¹attractivité
de l¹espace européen de l¹enseignement supérieur
vis-à-vis du reste du monde. Le communiqué de Prague a également
appelé à la mise en ¦uvre de politiques d'évaluation
de la qualité dans chaque pays afin d¹assurer la confiance
mutuelle indispensable à la validation des études effectuées
à l'étranger.
A Berlin, les ministres ont décidé d¹accélérer le processus en fixant des objectifs à court terme. Ainsi d¹ici 2005, tous les Etats signataires devront :
* avoir adopté un système
en deux cycles,
* délivrer gratuitement et
automatiquement à tous leurs diplômés le supplément
au diplôme dans une langue de grande diffusion, et
* avoir commencé à
mettre en place un système d¹assurance de la qualité.
De plus, le cycle doctoral sera désormais
couvert par les réformes de Bologne, accroissant ainsi l¹interaction
entre l¹Espace européen de l¹enseignement supérieur
et l¹Espace européen de la recherche.
40 Etats participent désormais
au processus de Bologne. Quatre Etats balkaniques occidentaux l¹Albanie,
la Bosnie-Herzégovine, l' "ex république yougoslave de Macédoine"
et la République fédérale de Serbie et Monténégro
ont rejoint le processus de Bologne lors de la Conférence de Berlin,
tout comme la principauté d¹Andorre, le Saint-Siège
et la Russie. La Commission étudiera l¹adoption de mesures
de soutien spécifiques en faveur des pays couverts par les programmes
Tempus-Cards et Tempus-Tacis. Un appel à propositions commun Socrates-Tempus
est en préparation.
Du point de vue de l¹Union européenne,
le processus de Bologne s¹inscrit dans le cadre plus large des objectifs
de Lisbonne.
Réunis en mars 2000 à
Lisbonne pour une réunion extraordinaire du Conseil européen,
les chefs d¹Etats et de gouvernements, conscients du bouleversement
induit par la mondialisation et les défis inhérents à
une nouvelle économie fondée sur la connaissance, ont fixé
un nouvel objectif pour l'Union dans la décennie "devenir l'économie
de la connaissance, la plus compétitive et la plus dynamique du
monde, capable de croissance économique durable accompagnée
d'une amélioration quantitative et qualitative de l'emploi et d'une
plus grande cohésion sociale".
La Commission fait partie du groupe
de suivi des réformes de Bologne et elle contribue à la mise
en ¦uvre de celles-ci en finançant des projets pilotes transnationaux
qui répondent aux priorités définies lors des conférences
ministérielles. A cet effet, elle collabore avec les autorités
nationales, les réseaux et associations académiques et d¹étudiants,
avec ENQA (le réseau européen des agence d¹assurance
de la qualité) et le réseau NARIC /ENIC (le réseau
des centres nationaux d¹information sur la reconnaissance académique).
Elle a notamment soutenu la mise en place de Masters européens (d¹autres
seront soutenus dans le cadre du nouveau programme Erasmus Mundus), un
projet pilote de culture interne de la qualité des établissements
d¹enseignement supérieur coordonné par EUA Association
européenne de l¹Université ainsi qu¹un projet pilote
d¹évaluation externe de la qualité sur la base de critères
communs coordonné par ENQA.
A Berlin, les Ministres ont chargé
le groupe de suivi d¹organiser le processus d¹établissement
de bilans en temps opportun pour le Sommet de 2005 et de préparer
des rapports détaillés sur les progrès et sur la mise
en ¦uvre des priorités intermédiaires prévues
pour les deux années à venir.